Le 19 septembre 2014. La campagne bougies d’Amnesty International sera lancée le 18 novembre prochain et se clôturera le 10 décembre, date de la Journée internationale des droits de l’homme, avec pour combat cette année l’éradication de la torture dans le monde.

Une nouveauté cette année : aux côtés des traditionnelles bougies de cire, des vignettes autocollantes magnétiques seront mises en vente pour être appliquées sur toutes vitres et fenêtres comme soutien symbolique aux victimes d’actes de torture.

« Cette année, nous voulons vraiment renouer avec l’esprit de la bougie Amnesty. La lutte contre la torture, l’un des combats historiques d’Amnesty International, reste extrêmement présente dans le monde, et ce, malgré son illégalité dans la grande majorité des pays. Plus d’un Etat sur deux a encore recours à la torture et aux mauvais traitements ! Ce 10 décembre, il faut qu’un maximum de fenêtres soient illuminées par des bougies Amnesty pour dire clairement et définitivement non à la torture », explique Philippe Hensmans, directeur d’Amnesty International Belgique francophone.

Ce 10 décembre 2014 sera une date particulière. En effet, il s’agira non seulement de la Journée internationale des droits de l’homme, mais ce sera en plus le 30e anniversaire de la signature de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants des Nations Unies.

Cette volonté de remettre le symbole de la bougie et le 10 décembre à l’honneur se déclinera également avec les « villes lumières », démarche née de la volonté d’associer les communes de Bruxelles et de Wallonie au combat d’Amnesty International en faveur des droits humains. Ainsi, Woluwé-Saint-Pierre, Schaerbeek, Koekelberg, Blégny, Gembloux, Arlon, Bastogne, Manhay, Mons, Mouscron, Chimay ont répondu présent et illumineront la façade de leurs hôtels de ville à l’aide de bougies Amnesty le soir du 10 décembre. D’autres communes devraient les rejoindre d’ici la date de clôture de la campagne.

Par ailleurs, plus d’un millier de jeunes se joindront activement au lancement de la campagne, le 18 novembre et interprèteront une « cupsong » géante pour dire non à la torture mise en place en partenariat avec la Fédération des Jeunesses Musicales Wallonie-Bruxelles.

Les recettes des ventes de bougies financent directement les actions d’Amnesty

International. « Les ventes de bougies que nous réalisons chaque année ont un double impact : national, en nous permettant de sensibiliser un maximum de nos concitoyens et de poursuivre notre mission d’éducation aux droits humains auprès des élèves, mais aussi mondial, en finançant le mouvement international et les chercheurs qui mènent sur le terrain des enquêtes approfondies sur les violations des droits humains », explique Philippe Hensmans.

Cette année, l’objectif est particulièrement ambitieux, puisqu’il s’agit de vendre pas moins de 150.000 bougies, et ce, grâce à la mobilisation de nombreux bénévoles.

Parallèlement, Amnesty International proposera des vignettes autocollantes magnétiques représentant la traditionnelle bougie. Elles seront désormais disponibles lors des futures campagnes bougies, chaque année sous une forme différente.

La lutte contre la torture est un combat historique d’Amnesty International, initié dès les années 60. Aujourd’hui, bien que 155 pays à travers le monde aient ratifié la Convention des Nations Unies contre la torture, la majorité d’entre eux continuent de la pratiquer.

C’est le cas du Nigéria, où Moses Akatugba, 16 ans au moment des faits, a été condamné à mort après avoir été contraint à avouer sous la torture le vol de 3 GSM. Amnesty International a lancé une pétition en faveur de Moses, laquelle peut être signée par sms en envoyant gratuitement AMNESTYTOR1 + adresse e-mail au 8989 (0€/SMS envoyé et reçu).